UN PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE : POUR FAIRE FACE A QUOI ?

Dans le cadre de la mise en place du "Plan communal de sauvegarde" concernant les catastrophes (risques nucléaires, inondations, canicules, tempêtes ...) il est nécessaire de pouvoir prendre les dispositions qui s'imposent en répertoriant toutes les coordonnées des personnes à mobilité réduite sur le territoire de Villorceau.

Aussi, si vous ou l'un de vos proches êtes concernés, veuillez vous faire connaître auprès de la mairie.

QU'EST CE QUE LE PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE ?

Dans le domaine de la sécurité civile, des événements marquants nous rappellent régulièrement que les situations susceptibles de perturber le fonctionnement quotidien de nos organisations sont nombreuses. Il suffit de penser à l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001, aux inondations de la Somme en 2001, mais aussi à tous les phénomènes climatiques extrêmes tels que la tempête de 1999 ou les chutes de neige en 2005.

Du fait de leur proximité et de leur responsabilité, les acteurs de la puissance publique vers lesquels les citoyens se tournent en priorité sont les maires. La loi de modernisation de la sécurité civile d’août 2004 a donc créé les outils nécessaires au maire dans son rôle de partenaire majeur de la gestion d’un événement de sécurité civile avec l’institution du Plan Communal de Sauvegarde (PCS), de la Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) et l’association plus forte aux exercices organisés. Parmi ces outils, le PCS a vocation à organiser la mobilisation de cette réponse de proximité, traduisant l’engagement de tous et une culture partagée de la sécurité.
Un PCS pour faire face à quoi?
L’objectif du plan est d’aider la commune à faire face aux différentes situations auxquelles elle peut être confrontée. L’analyse des risques pouvant affecté la commune de Villorceau doit ici permettre d’anticiper (prévoir) les mesures de sauvegardenécessaires en cas de survenue du phénomène. C’est par ce travail, par exemple, que l’on peut identifier les écoles, maisons de retraites ou autres lieux sensibles exposés au phénomène naturel ou anthropique étudié.
Au-delà des risques “majeurs” cartographiés, la commune peut être confrontée à diverses situations nécessitant son intervention : canicule, épidémie, incendie…
Les 2 prioritésdu PCS:
  • L’alerte et information de la population
  • L’organisation communale de gestion de l’événement
Parmi les opérations prioritaires à assurer par toute commune dans le cadre de la sauvegarde, l’alerte et l’information des habitants sont fondamentales. En effet, en cas de menace ou de survenance d’un phénomène sur la commune, le maire doit dès qu’il en a connaissance :
  • mettre en vigilance ou alerter ses concitoyens par tous les moyens disponibles afin que chacun puisse adopter un comportement adéquat et se mettre en sécurité en appliquant les consignes prévues par le DICRIM,
  • informer de l’évolution de la situation pour que tout le monde sache ce qui se passe et respecte d’éventuelles nouvelles consignes,
  • les informer de la fin du sinistre lorsque tout danger est écarté et des mesures d’accompagnement prévues (organisation mise en place pour aider les personnes…).


La seconde priorité est l’organisation communale de gestion de l’événement: à tout moment (24 heures sur 24), la commune doit être à la fois en mesure de recevoir une alerte des autorités et capable de diffuser une alerte à la population et aux équipes communales constituant le dispositif opérationnel de réponse à la crise s’insérant dans la gestion globale pilotée par l’Etat.